Composter c’est “élémen’terre”

Depuis le 1er janvier 2024, le tri des biodéchets est devenu obligatoire pour tous ! Résolument engagée dans la réduction des déchets, Terre de Camargue vous accompagne.

Une solution adaptée à chaque situation

Terre de Camargue fournit gratuitement des composteurs. Ils sont distribués ou donnés lors de distributions mensuelles, avec un guide d’utilisation et un bio-sceau pour transporter les déchets de la cuisine au composteur. Des guides composteurs conseillent et accompagnent pas-à-pas les habitants dans leur démarche.

LE COMPOSTEUR INDIVIDUEL pour villas avec jardin. D’une capacité de 325 L, il doit être posé à même la terre afin de favoriser la transformation des biodéchets en compost.

Tuto vidéo ” Comment se lancer dans le compostage à la maison ? “

Tuto vidéo ” Comment intégrer le tri des restes alimentaires dans son quotidien ? “

LE COMPOSTEUR COLLECTIF pour immeubles et quartiers Se compose de 3 bacs (bac d’apport, bac de broyats et bac de maturation). La combinaison des deux premiers permet d’obtenir, à terme, un compost de qualité.

Tuto vidéo : ” Le compostage de quartier : comment ça se passe ? “

Remplir le formulaire pour faire une demande de composteur

D’autres solutions sont à l’étude pour les centres-villes denses telles que des points d’apport volontaire où les habitants pourront déposer leurs biodéchets et dont le contenu sera régulièrement collecté pour être valorisé sur la platefrome de compostage de l’Espiguette… à suivre !

Qu’est-ce-que les biodéchets ?

Ce sont les déchets alimentaires et de jardin qui se dégradent naturellement : épluchures de fruits et légumes, aliments périmés, restes de repas, marc de café, résidus de tonte ou de taille de jardin, plantes mortes…

 Un enjeu économique et écologique

Les biodéchets constituent 30 à 35 % des ordures ménagères envoyées à l’incinération : une aberration quand on sait qu’ils sont composés essentiellement d’eau ! Les incinérer revient donc à “brûler de l’eau” mais aussi à gaspiller de l’énergie et une vraie ressource potentielle…

  • En “brûlant de l’eau”, les performances de combustion de l’usine d’incinération de Lunel-Viel sont amoindries, ce qui entraîne une déperdition de la production d’énergie qui est revendue et donc un surcoût
  • En réduisant les volumes de déchets envoyés à l’incinérateur on allège la facture et on réduit les émissions de gaz à effet de serre générées aussi par le trafic des camions de collecte
  • En compostant ses biodéchets, on leur donne de la valeur : ils deviennent une véritable ressource pour enrichir localement les sols. Un juste retour à la terre qui nous nourrit…

Les idées reçues :

  • Le compost, ça sent mauvais

    • Un composteur bien entretenu ne dégage pas de mauvaises odeurs. Il se peut cependant qu’une mauvaise gestion entraine une décomposition sans oxygène (anaérobie). Dans ce cas, il suffit de brasser régulièrement et d’apporter de la matière végétale (broyat). Le compost mûr quant à lui, obtenu à la fin du processus de compostage (3-5 mois), sent le sous-bois !
  • Le composteur va attirer les rats

    • Actuellement, nous n’avons aucune problématique de rats sur le territoire. A savoir que l’installation de composteur ne provoque pas une multiplication des rats. Les rats sont naturellement présents dans les zones urbaines. Si vous en trouvez dans votre bac, cela signifie qu’ils étaient déjà là. Pour empêcher leur installation, brassez régulièrement le compost et placez une grille métallique au fond du composteur.
  • Je vais avoir trop de compost, je ne saurais pas quoi en faire

    • Le processus de compostage est très long. Les apports alimentaires que vous faites vont réduire de moitié en volume. En fonction de la qualité et la quantité des déchets de cuisine et de table que vous faites, de la saison à laquelle vous démarrez (les saisons chaudes accélèrent le compostage), vous pouvez espérer récolter du compost entre 6 et 12 mois. Vous pouvez utiliser votre compost aux pieds de vos arbres, dans votre potager, sur votre pelouse, dans vos jardinières, … Vous pouvez aussi le laisser dans le bac. La matière finira par se tasser.
  • Je ne sais pas par où commencer

    • Venez nous rencontrer lors des distributions, nos équipes vous expliqueront tout !
  • C’est trop compliqué

    • Tous les 2-3 jours : j’apporte mes déchets et j’applique la règle V.E.R. :
    • Verser : je verse les déchets de cuisine et de table de mon bioseau dans le bac (~1min)
    • Étaler : je les répartis à la surface des apports précédents (~1min)
    • Recouvrir : je rajoute une poignée de déchets de jardins en surface (~1min)
    • Tous les 15 jours : je brasse en surface à l’aide d’un râteau ou d’une griffe (~5min)
    • Et voilà !
  • Je n’ai pas de broyat, je ne peux pas composter

    • Le « broyat » ou matière sèche ou encore matière brune est l’appellation pour les déchets de jardins broyés. Ils sont essentiels dans l’équilibre de votre compost. Si vous n’avez pas chez vous de feuilles mortes, branchages, et autres, vous en trouverez gratuitement à la plateforme de compostage de l’Espiguette, à côté de la déchetterie.
  • A part mes épluchures, je n’ai rien à composter

    • Toute la matière organique se composte : thé (sauf sachet en nylon), marc de café, coquilles d’œufs, de noix, restes de repas (pâtes, riz, sauces, …), croutes de fromages, aliments périmés ou avariés, algues, fleurs fanées, … Pour un composteur collectif, et dans les premières années pour un individuel, nous déconseillons de mettre la viande, le poisson, crustacés et coquillages. Astuce : découper les plus gros morceau (fruits, légumes) pour accélérer la décomposition !
  • Je dois ajouter des activateurs ou des lombrics dans le composteur

    • Le système de compostage dit « bokashi » a effectivement besoin d’activateurs. Cependant, pour le compostage individuel ou collectif en bac en pleine terre, les activateurs sont inutiles lorsque les apports sont équilibrés (2/3 déchets de cuisine et de table avec 1/3 de déchets de jardin). Pour les microorganismes et insectes, ils viendront par eux même car le composteur est à placer en pleine terre. Vous n’avez pas besoin de les rajouter. En revanche, pour le lombricomposteur, vous avez effectivement besoin d’ajouter une poignée de lombrics au commencement.
  • Les agrumes sont mauvais dans un composteur

    • Les agrumes se compostent parfaitement en compostage individuel ou collectif. Même les fruits traités finiront par se décomposer. Ne craignez pas que votre compost soit trop acide, la transformation des agrumes par les bactéries entraine même une légère augmentation du pH (plus alcalin). Comme pour tous les autres types de déchets alimentaires, l’important est de diversifier vos apports et de les équilibrer avec des déchets de jardins. Pour les lombricomposts, il est par contre conseillé de limiter l’apport en agrumes. Le bac étant plus petit, le compost et ses habitants seront plus sensibles au changement de pH.
  • Je peux mettre les sacs/couches/dosettes de café compostables dans le composteur

    • Les produits de consommation dits « compostables » tels que les emballages plastiques ou dosettes de café contiennent effectivement du plastique biosourcé (maïs, pomme de terre, canne à sucre) mais également du plastique issu du pétrole. Attention aux tournures marketing : une matière peut être biosourcée, cela ne signifie pas qu’elle est biodégradable. Les matières vont se dégrader dans le composteur, mais il restera toujours du plastique issu du pétrole, réduit à l’état de microplastique, qui pollue le compost. C’est le cas pour les produits avec le logo « Ok compost HOME ». Pour le logo « Ok compost », il s’agit de produits pouvant se composter en conditions industrielles. A savoir que même là, le microplastique ne sont jamais vraiment éliminés. Pour les couches compostables, le compostage est possible aujourd’hui seulement en conditions industrielles, et surtout pas en composteur individuel ou collectif.